Moi: -" bonjour, à Québec"
AS: -"je vais procéder à une fouille manuelle corporelle, vous avez des endroits douloureux ?"
Moi: -"heu... mais nous n'avons même pas été présentées..."
AS: -"Levez les bras" elle me palpe les dessous de bras, autour des seins (aux USA on dit "going to the second base") et elle ne m'a même pas offert un verre...
Evidement je n'ai rien dit à haute voix, je n'avais pas vraiment envie de subir une fouille plus poussée.
On ne plaisante pas avec la sécurité dans les aéroports du Canada.
Une chose bizarre s'est produite car ma valise à Charles de Gaulle pesait 23,9 kilos et là elle fait 24 alors que j'ai mis plein de choses dans mon autre sac; qui lui pesait à Paris 7,9 kg et maintenant 14 !!!!
Alors que je n'ai acheté que 2 tee-shirts et 3 culottes chez Old Navy.... Peut-être que c'est mon linge sale qui pèse des tonnes. Mystères.
Bref, on embarque presque à l'heure, puis il faut marcher sur le tarmac pour monter dans le petit coucou qui comporte une quarantaine de places.
De mon hublot je vois les roues qui rentrent dans les ailes de l'avion. Nous devons quand même patienter 5 minutes de plus pour le dégivrement (mot que je viens d'inventer) des ailes :)
Une fois que l'on s'est fait au bruit de vieille machine à laver, et que l'on est au-dessus des nuages où le soleil tape dans les ailes et que l'on admire le crémeux, moelleux de la masse nuageuse, on se dit que franchement, il n'y a pas grand chose d'aussi beau et d'aussi pur.
L'aéroport est presque vide,
Le chauffeur de taxi se perd, il ne sait pas où se trouve la rue Giroux car il y en a 6 dans l'agglomération de Québec ! Car j'apprends que Loretteville où se trouve l'école, fait partie de Québec, mais n'est pas vraiment proche; dans les 10km et si tu n'as pas de voiture, t'es un peu dans la mouise. Bref j'ai atterri dans la banlieue.
MOI, Mirelle une parisienne, en banlieue: J'hallucine.
Bon finalement, nous arrivons à destination, la maison est sympa, mes colloc françaises me font visiter, je suis la plus jeune il va s'en dire ;)
Et Hallelujah, il y a le WIFI, je suis donc sauvée.
Plus tard, Louise m'a logeuse, nous emmène faire des courses, bon j'ai quand même aperçu un bar, un café et une boucherie et last but not least : une teinturerie française ;) C'est la preuve qu'il y a de la vie dans ce trou
Ce sont des conditions idéales pour écrire mon chef d'oeuvre...
ouaich ouaich la banlieusarde, welcome dans ton nouveau nid québequois ! installe-toi bien ! gros becs
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